mardi 24 décembre 2013

Je sais que tout est fini. Je n'essaye pas de te récupérer, même si j'en meurs d'envie, ce serait contraire à ce que que tu veux. Mais tu vois après tout ce temps je ne peux pas me résoudre à oublier. J'ai essayé tu sais mais quelque soit celui que je choisirai, il sera toujours comparé à ce que tu étais. Je n'arrive pas à te mettre de côté et moins j'y arrive plus je me dis que c'est peut-être parce qu'il ne faut pas que je le fasse. Peut-être qu'il faut que j'accepte d'être seule pour que tu puisses garder cette place si importante. Parce qu'au fond je ne veux pas qu'un autre vienne te la voler, je ne veux pas que le visage et le nom de celui que j'aime changent. Il faudrait que j'abandonne, mais je ne peux pas, et je ne le veux pas.

samedi 5 octobre 2013



" Pourquoi tout n'a-t-il pas encore disparu? Peut-être pour nous laisser une chance, peut-être pour nous laisser une dernière chance de ne pas nous dire " nous aurions dû " ou "nous aurions pu ", lorsqu'il sera trop tard.

On a tenu aussi longtemps qu'on a pu, toi et moi, sans savoir pourquoi, je parle pour moi. Tu as toujours su pour toi mais j'ai fini par comprendre. On comprend toujours quand c'est fini. N'étions nous pas pourtant fait l'un pour l'autre? Nous étions supposés être fait l'un par l'autre.
On s'est battu pour je ne sais quoi sans voir qu'au fond je n'étais victime que de moi, mais j'ai fini par comprendre. On comprends toujours quand c'est fini. N'était-ce pas ici qu'avaient fleuri ces coeurs? N'est-ce pas ici que nos âmes devinrent soeurs? Pourquoi ai-je lâché ta main et pris celle de la folie? "

Noces à Grenelle, AAM

mercredi 31 juillet 2013









"Je t'aime, c'est tout. J'aurais du te le dire depuis longtemps, mais avant je pensais que la vie qu'on s'imagine suffisait. Tu sais, cette vie qu'on construit en rêve avant de s'endormir, où tout le monde est parfait, où celui que tu aimes mettrait son existence en jeu pour toi sans hésiter, où tes amis sont toujours là avec toi.. Et puis quand je t'ai vu avec cette fille, j'ai compris que ce n'était pas à cause de toi que je pleurais, que celle à qui j'en voulais, c'était moi. Parce que je ne faisais qu'attendre, attendre et ensuite, me plaindre que rien ne se passait ! J'ai essayé de tomber amoureuse d'un autre garçon, au moins aussi beau et génial que toi, mais je me suis rendu compte que ce n'était pas honnête en vers lui, et qu'en plus j'en étais incapable."

-Le cœur à l'ouest, Camille Brissot.





vendredi 28 juin 2013



Ce n'est pas qu'une question d'affection, ni le fait d'être avec quelqu'un. C'est toi en entier qui me manque. J'ai besoin que tu me parles, que tu prennes et donnes des nouvelles, que tu montres que je compte encore un peu. Aujourd'hui c'est comme s'il n'y avait jamais rien eu entre toi et moi, comme si tu avais supprimé de ta mémoire tout ce qui avait un rapport avec nous. Contrairement à toi, j'ai peur d'oublier et je n'ai aucune envie de le faire. Chaque jour me donne l'impression de perdre un morceau de ce qui nous liait. Je ne sais pas ce que je dois faire, je ne sais pas comment je peux me sortir de là. Le pire c'est de ne pas pouvoir t'expliquer ce que je ressens, je n'ai plus aucun droit de le faire depuis qu'on s'est séparé. Je ne sais pas combien de temps je vais encore rester ainsi à lutter pour ne pas y penser. Ça me saoule. Je n'ai pas d'autre mot à part ceux-là. Ça me saoule d'être encore attaché à un fantôme.


lundi 20 mai 2013




            C'est drôle de voir combien les gens ont cette habitude idiote de donner du pouvoir aux plus anodins détails du quotidien. Ils leur attribuent arbitrairement une force symbolique censée guérir tous les maux. Chacun alimente ses espoirs futiles de façons différentes. Il y en a qui se disent que l'été viendra faire oublier les déceptions amoureuses à coup de langue par ici et de pénis par là. Puis il y a ceux qui vont mieux avec des tonnes de chantilly et de chocolat. Personnellement je n'ai pas encore trouvé de remède.  Je me suis d'abord dis qu'en dormant je pourrais fuir un peu le problème, mais je ne pouvais pas échapper au réveil. Puis je me suis remise à courir jusqu'à ce que mon coeur se mette à faiblir. Ensuite j'ai accumulé les nuits blanches, certaines en pleurant, d'autres en fêtant. Pour finir rien n'a changé, j'y pense toujours autant. Il faudrait que tout ces gens comprennent comme moi qu'aucune solution n'est la bonne et que même le temps est impuissant. Parce que oui, depuis toujours je déteste entendre des " Tu verras, ça passera ". En quoi les jours pourraient-ils modifier ce qui est arrivé? Le temps n'est rien d'autre qu'une idée abstraite (qui m'a fait planter mon oral) à laquelle ont accorde bien trop d'importance. Regardons la réalité en face, ce n'est pas parce qu'une relation dure, qu'elle est inaltérable. Les mois passés ne comptent pas quand l'autre décide de s'en aller. Non vraiment, le temps n'offre aucune valeur ajoutée, et il ne comble en rien les écorchures.

         Il est lâche de croire que tout s'arrange sans rien n'avoir à faire. Tout comme il est lâche de dire que l'amour s'essouffle sans raison au fil des jours. Je ne peux pas être aussi naïve. Je ne peux pas croire qu'il n'y ait pas d'explication. Je ne peux pas me contenter d'attendre patiemment que la douleur s'envole.

        " C'est un crash, un putain de crash " m'a dit un de mes amis. Alors pas le choix, il faut se relever.




dimanche 19 mai 2013



- Je t'ai déjà dit que tu paniques pour rien. 
- Mais ce n'est pas pour rien, c'est pour toi! J'ai peur qu'on loupe des choses, qu'on s'éloigne sans s'en rendre compte et qu'un jour tu me dises que je ne te manque pas, et que tu ne ressens plus rien. Ca me rappelle trop de mauvais souvenirs. Je t'aime, je tiens vraiment à toi, je tiens vraiment à nous deux. Et quand on ne se voit pas, quand on s'écrit à peine, je me dis que c'est peut-être parce que t'as envie d'autre chose. 

mardi 14 mai 2013

Presque 12.









Reconnais-le, ça n'a pas suffit. Tu n'as pas fait ce qu'il fallait. Ce n'était pas assez. Tu as été ridicule, négligente et prétentieuse. Maintenant tu es la fille de l'à moitié, du tout juste, de l'à peu près. Pas étonnant qu'il se soit lassé .